• au dela des montagnes 1er et 2ème chapitres

    si le format vous gène mettez le en commentaire, on a essayé de mettre un autre format mais...

     

    Nous sommes désolées mais avec le manque d'inspiration et les contraintes que nous nous sommes mises en nous appuyant sur "La guerre des Clans" nous avons mises en "pause" l’écriture de cette histoire.... nous avons toute fois commencé une nouvelle histoire, dont nous espérons pouvoir publier le 1er chapitre bientôt. Encore désolé.


     

    CHAPITRE 1 : Au cœur de la forêt

    Au cœur de la forêt, derrière un léger rideau de fougère, Neige alla se désaltérer près de l’arbre de la pensée. Ce chêne, dans son tronc, ses racines et ses branches abritaient les chats du clan des fougères. Neige repensa à son mauvais rêve et fut parcouru par un frisson. Elle et Genêt se disputait violemment pour une raison inconnue. Mais son souvenir fut interrompu par une voix derrière elle.

    «-Toi aussi tu as faits ce rêve ?

    -Je pense, tu en faits tellement que…

    -Celui où…

    -Oui j’ai faits le même.

    -Je vois…

    Une petite voix les interrompit dans leur conversation…

    -Salut ! Vous causez de quoi ?

    -Fraise, laisse ton maitre tranquille !

    -Ok…Ok…le poète !

    -Fraise ! Montre plus de respect envers le rêveur !

    -Bien, sir Genêt-Poète…

    -Au revoir… ! »

    la petite chatte rousse repartit en gambadant. Genet et Neige repartir alors chacun de leurs coté, leurs conversation interrompu.

    « Il faut que je rejoigne Fraise, j'ai à lui apprendre quelques choses ce matin, mais avant ca je passe prendre une souris... »

    Neige passa près du tas ou s'entassait du gibier, et attrapa une souris, elle s'allongea pour la déguster à côté de Rafflésie, une chasseuse comme elle. C'était une très belle chatte, assez douce mais plutôt tonique dans ses tâches. C'était l'amie de Neige et toutes les deux partageait son secret : Neige était légèrement sourde de l'oreille droite, et cela empirait d'année en année.

    Son repas terminé, Neige se releva, et partit à la recherche de Fraise. Tout d’abord, elle se dirigea vers l’arbre de la pensée mais ne trouva pas son élève. Elle fit le tour du camp, mais rien. Elle commença à s’inquiéter. Il était environ midi quand la partie de chasse revint au camp avec Fraise en tête, fière comme un paon, elle tenait en sa gueule une grosse grive. Neige se précipita à la rencontre de la rouquine.

    «-Mais qu’est-ce qui ta pris de partir à la chasse sans me prévenir ? S’écria Neige.

    -Je voulais juste me rendre utile. Se défendit Fraise.

    -Soit, mais ne recommence plus, je me suis fait du sang d’encre à ton sujet. Bon, va apporter ta proie à la nursery.

    -Bien Neige. Répondis la pré-chasseuse penaude.

    -Et quand tu auras fini tu me rejoindras près de la route du serpent.

    -D’accord. Mais avant je passe boire !!!! (Hihihi)

    -FRAISE ! Quand te mettras-tu au travail ! Sinon je raconterais tout aux suprêmes et jamais tu ne seras chasseuse !

    -Pff des bêtises tout ça ! »

    Neige lui renvoya un regard froid qui indiquait que Fraise avait tout intérêt à lui obéir.La rouquine alla vers la nursery, la grive dans la gueule.Elle le déposa au pied de Verge d’or, porteuse des petits de Crocs un des repousseurs.

    « -Et moi alors ? s’écria Marjolaine, (qui avait mal dormi et était d’une humeur massacrante) la vieille mère de lait.

    -Elle est assez grosse pour vous deux, partagez la !

    -Oh, un peu de respect. Dit la vieille.

    -D’ailleurs en parlant de respect vous ne pourriez pas vous taire, j’ai mal à la tête. Rouspéta Verge d’or.

    -Apparemment je suis de trop. Dit Fraise en repartant la tête base. »

    Pendant ce temps, Neige était partie en direction de la route du serpent, et, à mi-chemin elle tomba nez à nez avec Masque, l’éclaireur.

    «-Oh, tu m’a fait peur !dit Neige.

    -Désolé je ne voulais pas. Répondit le grand chat noir.

    -C’est rien, mais ou va tu comme ça, je croyais que tu devais espionner du côté du clan du soleil levant !

    - Oui, c’est exact, tu es bien informée pour une chasseuse.

    -C’est que…j’ai de bons tuyaux…

    -Bien, si tu me le cache alors j’en ferais de même, en ne point te révélant ma destination!

    -Soit…mais il se fait tard et je dois retrouver Fraise près de la route du serpent.

    -Bon… Bon… à plus tard alors »

    Tandis que Masque disparaissait dans les sous-bois, Neige se dit tout bas.

    « Quelle fouineur celui-là, et, que faisait-t-il si loin de la frontière avec le clan du Soleil Levant… »Quand la chasseuse arriva à destination, Fraise l’attendait patiemment, assise la queue enroulée autour des pattes.

    «-Désolé pour le retard.

    -Oh, sa fait pas très longtemps que je suis là, mais j’en ai quand même profité pour chasser un peu.

    -C’est bien, mais ou as-tu enterré tes proies ?

    -Là bas !dit la rouquine en montrant du bout de sa queue un emplacement sous un arbre.

    -Bon, commençons l’entrainement !! Tu sais chasser des grives, des mulots et des écureuils. Mais, pour ce qui est des lapins c’est autre choses. Donc j’ai décidé aujourd’hui de te donner quelques tuyaux pour les chasser. Tout d’abord les lapins ne se chassent pas comme les mulots, comme je t’ai déjà vu le faire. Un lapin sent l’odeur d’un prédateur avant de le voir, alors qu’un rongeur perçoit les vibrations de ses pas sur le sol avant même de flairer sa présence. »

    La leçon de chasse ce termina agréablement et les chattes retournèrent au camp. A peine arrivée, Fraise rejoignit Ecorce un chat brun au museau fin. Ils partirent tous les deux en ce vantant du gibier qu’ils avaient attrapés.

    Neige repartit aussitôt.

    Dans la forêt neige flaira l’odeur de Masque qui l’épiait.

    « -Pour un espion ça n’est pas très malin de se mettre face aux vents !

    -Qui a dit que je t’espionnais ?

    - Tu te caches dans un fourré, mais à part ça tu ne m’espionne pas ?

    - Bon on s’en fiche, je veux te parler. Je sais que tu aimes Genêt mais lui il m’a dit qu’il ne t’aimait pas !

    -Tu dis n’importe quoi ! Dégage, va faire tes taches ! Sale espion ! Lui feula-t-elle en tournant les talons, furieuse de s’être faits démasquées. « Qu’est-ce qu’il a à me chercher des noises celui-là ? Est-ce qu’il va bien ? Avant il n’a jamais était aussi agressif face à moi ! Je vais aller parler à la guérisseuse en rentrant ! » 

    Et c’est ce qu’elle fit après avoir posés ses trois campagnols qu’elle avait enterrés dans la journée.

    La tanière de la guerriseuse était au cœur de l’arbre, puis ce qu’elle était au milieu de tous les terriers.

    Neige entra et expliqua ce qui c’était passé et Jardin (la guérisseuse) lui dit :

    « -Je sais, il est comme ça avec tout le monde depuis 3 jours.

    -Ah bon ? Qu’est-ce qu’il a ?

    -Il a des problèmes dont je ne peux pas en parler. Ça serait le trahir.

    -D’accord. »

    La jeune chatte blanche sortit de l’antre de la guérisseuse et entendit l’appel des suprêmes :

    « -Approchez-vous du promontoire, nous avons une grande nouvelle !

    Une foule de chat se rassembla autour de l’arbre de la Pensée.

    Par la grâce du clan de l’au-delà, nous pouvons compter à présent sur 3 petits dans nos rangs. Leur mère Verge d’or-en été, et leur père Crocs-menaçant, on choisit le premier nom pour leurs petits qui sont maintenant appelés petit Cristal bleu, petite Clématite orange et petit Opale noir. Remercions le clan de l’au-delà pour ce cadeau ! »

    A ces mots tous les mâles se rassemblèrent autour de Crocs pour le féliciter et toutes les femelles se précipitèrent vers la nursery pour féliciter la jeune mère et voir les petits.

    Le soleil se couchait quand Neige sortit de la nursery.

    Epuiser par cette dur journée de travail et frustré par le comportement de Masque, la jeune chatte s’écroula, une fois arriver dans le gîte des chasseurs, sur son lit de mousse et ne tarda pas à s’endormir.

    Le rêve qu’elle fit cette nuit-là n’était pas du plus joyeux, elle rêva qu’elle et Genêt se disputait, mais, cette fois, Masque était là, et ceux-dernier ricanait en observant la scène sans rien faire.

    Le lendemain, Neige se réveilla en sueur, sa peau lui picotait et elle avait des courbatures.

    Elle sortit du de l’antre des chasseurs et alla se choisir un écureuil qu’elle alla déguster près de son amie Rafflésie :

    « -Eh bien ! On dirait que t’as mal dormi toi ?dit cette-dernière.

    -C’est que… j’ai fait un mauvais rêve…

    -C’était le même que la dernière fois ?

    -Oui mais en beaucoup plus pire… cette fois il y avait Masque. Dit Neige en frissonnant.

    -Qu’est-ce que Masque vient faire la dedans ? Questionna Rafflésie étonné.

    -Ben…

    -Oui !

    -En fait…

    -Tu va m’le dire ou il va falloir que je t’arrache les mots de la langue pour que ça sorte !

    -Tout à commencer hier… commença Neige avant de se faire interrompre par son amie.

    -Attends j’m’installe ça a l’air d’une très longue histoire. C’est bon, vas-y je t’écoute. Dit Rafflésie après c’être bien installé.

    -Comme je le disais avant que tu m’interrompes, tout a commencé hier, quand j’étais partit rejoindre Fraise près de la route du serpent quand je suis tombé sur Masque qui n’était pas près du clan du soleil levant comme il aurait dût l’être. Ensuite après la leçon de Fraise je suis reparti à la chasse où j’ai trouvé Masque en train de m’espionner et il m’a mal parlé. Il m’a dit qu’il savait que j’aimais Genêt et que Genêt ne m’aimais pas donc je suis partit en colère. Après cette nuit, j’ai eu ce mauvais rêve sur moi, Genêt et lui.

    -Ok…Ok… si je comprends bien alors j’en déduis que la réponse est simple à ce comportement, enfaite j’ai deux possibilité. La première, Masque n’est pas Masque et c’est un chat d’un autre clan ou d’aucun clan donc c’est pour ça qu’il t’espionne, tourne autour du camp, ne connait pas bien le territoire et parle mal à tout le monde. La seconde, Masque est amoureux… de toi !

    -Que…? Que…? Quoi…? Nan ce n’est pas possible !

    -Ben, c’est tous ce qui me vient dans mon esprit si brillant qu’il vient de t’ouvrir les porte de la raison…

    -Arrête, veux-tu ?

    -Nan je n’arrêterais pas tu es venue me voir pour chercher des réponses, voici mes réponses, après, c’est à toi de décider si tu les acceptes ou pas !

    -Désolé… c’est juste que c’était surement la dernière chose à laquelle j’aurais pensée, mais si ça se trouve c’est la première la bonne réponse, ou… même peut-être t’as faux pour les deux.

    -Pour le clan il vaudrait mieux que ce soit la deuxième…

    -Certes mais...

    -C’est bon t’affole pas tu vas faire fuir tous le gibier à deux kilomètres à la ronde ! Viens, on va chasser ça va te calmer et tu pourras te concentrer sur autre choses, de plus le camp besoin de gibier avec l’arrivée de 3 petits. »Après cette très longue discussion les deux chattes partirent chasser.

    Dans la clairière Compagnon blanc faisait sa toilette avec Genêt.Ces deux-là était de vieux amis, il avait fait leur apprentissage ensemble jusqu’à ce que Genêt fut choisi pour un autre destin. Compagnon blanc était un matou blanc aux yeux marron et c’était un sens-aiguisé, il avait une patte raide. Mais ce handicap ne lui était pas de naissance, lors de son apprentissage il avait eu un grave accident, il pouvait toujours se battre en cas de besoin, mais n’était pas un combattant à part entière.  Neige hésitait à aller le voir. Elle repensa à la discussion avec Masque et ce dit que ça ne servait à rien .Pourtant Genet la regardait. Neige détourna le regard et alla chasser.

    CHAPITRE 2 : Dans les marécages.

     

    Prunelle d'argent et Petite nymphe était à l’abri de la pluie dans la tanière de guérisseuse.

    Quand il pleuvait il était difficile de chasser car la boue collait aux pattes et elle était froide.

    Pourtant les chasseurs y allait toutes la journée ...il fallait être courageux et futé pour vivre dans ce marécages toutes la journée.

     

    Trèfle avançait en silence ...discret, futé, son idée en tête : rentrer au camp, rester dans la tanière des prés et s'étaler sur la mousse sèche. Il avait froids, faims et avait chassé toutes la matinée de nombreuses proies. Il remonta la montagne en courant car il entendait déjà son mentor s'essouffler derrière lui. Mais Trèfle était rapide et malin et arriva avant lui au camp, un serpent dans la gueule. Rana, un grands mal roux arriva et gronda Trèfle de ne pas avoir attendu Lotus. Lotus était une grosse femelle écaille de tortue et était la plus vieille des chasseuses, elle n'allait pas tarder à rejoindre les sages et Trèfle était son dernier élève.

     

    Petite nymphe en avait assez de soigner ce gros lourdaud de Harle, le plus grognon des sages.

    Prunelle vit bien qu'elle avait sa dose et la congédia jusqu'à demain après-midi.

    «Elle m'a enfin libéré ! Ouf ! Tiens ? Trèfle discute avec Rose d'une façon très bizarre ... »

    Petite nymphe savait que Trèfle était amoureux de Rose, qui était plus que magnifique ...

    Elle était fine et élancée, une silhouette élégante, un œil vert et l'un violet, la jeune femelle brune en faisait rêver plus d'un au camp. Mais Petite nymphe savait que Rose et Rana s'aimait timidement.

    Elle savait tous cela, car étant la future guérisseuse, elle avait la même capacité que sa mère, Prunelle. Elles étaient deux à savoir qu'elles étaient mères et filles, car le reste du camp pensait qu’Iris était sa mère.

     

    Après que Trèfle fut congédié par Rana, il alla déposer sa proie sur la pile de gibier déjà bien garnie. Bien que les chats du clan des roseaux habitent dans des marais, on y trouvait des serpents en quantité durant toute l’année, mais ces derniers étaient particulièrement difficiles à attraper surtout par temps de pluie, où, ils se cachaient. Trèfle repéra un mulot particulièrement dodu trônant au-dessus de la pile. Rien qu’à sa vue il salivait déjà, ce n’était pas tous les jours qu’il y avait des mulots. La plupart du temps, le clan devait se contenter de serpents. Trèfle pris le mulot et alla se réfugier dans le tronc creux du promontoire. Il enfonça ses crocs dans la chair bien juteuse du mulot, en déchira un bout et mastiqua lentement, savourant la tendre chair. Après son festin Trèfle se dirigea vers Rose, l’amour de sa vie (celons lui), qui, assise dans l’entrée de la tanière des sages, fessait sa toilette.

     

    Petite nymphe fit comme si la conversation ne l’intéressait pas, mais laissa tout de même trainer une oreille, pour écouter la discussion si agiter entre Rose et Trèfle. C’était un de ces très gros défaut, d’avoir une oreille qui traine là où elle ne devrait pas trainer. Et elle entendit ceci :

    Rose - Mais pourquoi, pourquoi moi ?

    Trèfle - Je t’aime Rose, et tu le sais.

    Rose - Oui, mais… tu es trop jeune, et puis…  non, non et non.

    Trèfle - Réfléchis y !

    Rose – J’y ai réfléchie, j’y ai tellement réfléchie que j’ai mal chassé.

    Trèfle – Alors… ça veut dire que tu m’aime ?

    Rose – Oui, mais seulement comme un petit frère.

    Trèfle – Tu ne me considère comme rien d’autre ? Seulement comme un petit frère ?

    Rose – Oui Trèfle. Je t’ai toujours considéré comme le frère que je n’ai jamais eu.

    Trèfle – Hm… je vois…bon ben à la prochaine alors.

    Et sur ce  Trèfle tourna les talons et se dirigea vers sa tanière.

    Petite nymphe était encore toute retournée pas ces nouvelles, et d’un pas mal assurée, elle alla prendre un serpent sur la pile de gibier, puis, alla le déguster seule, à l’entrée de la tanière des futurs.

     

    Roulé en boule Trèfle se tournait et se retournait sur sa couche.

     

    Le vent soufflait et la pluie tombait à grosse gouttes. Petite nymphe se leva et parti s'entrainer avec Prunelle.

    Elle repensa à la conversation entendue hier, le pauvre Trèfle devait être abattu avec ça.

    Mais elle décida de ne pas faire paraître ses émotions aux yeux de sa mère.

     

    « Je n'ai pas envie de me lever, d'affronter le froids, j'aimerai rester sur la mousse toutes la journée ... »

    Trèfle se leva péniblement, ce hissa sur ses pattes et partit chasser.

    Il ne sentait pas que Rose le regardait tendrement en s'imaginant que c'était son petit frère, celui qu'elle n'avait jamais eu.

     

    Pendant que Petite nymphe rangeait les herbes, Prunelle remarqua l'air distrait de sa fille d'habitude si concentré :

    « Petite nymphe, tu te sens bien ?

     - Oui, oui...

     -Alors que font cette salicaire séchée dans ces orties !

     - Ah euh je ne sais pas...

     -Moi je sais pourquoi, tu t'inquiètes pour Trèfle n'est-ce pas ?

     -Quoi ? Non... en fin si... enfin, oh et puis c'est venimeux à la fin !!

     -Voyons Petite nymphe, surveille ton langage !!

    Et la conversation se termina ainsi sur un air fâché de Petite Nymphe et un air mi- contrarié mi- amusé de Prunelle.

     

    Quand Trèfle fut arrivé au plus profond des marécages, il s’arrêta, huma l’air puis repartit de plus belle en direction de la frontière avec le clan des fougères et franchi d’un bond le marquage qui séparait les deux territoires. Comme il aimait avoir des branches au-dessus de sa tête, écouter le vent dans les feuillages et sentir l’odeur de la mousse. Trèfle pris son élan et sauta sur la branche la plus basse d’un arbre proche, il y planta ses griffes et monta dans une autre branche plus haute. De là, il pouvait voir la vaste forêt qui s’étendait devant lui. Mais ce rêve s’arrêta quand il aperçut une patrouille ennemie qui venait de faire halte juste sous son arbre, Trèfle reteint sa respiration pendant un moment qui lui sembla une éternité, jusqu’à ce que la patrouille continue sa ronde, il se dit tout bas : 

    « J’y ai échappé belle, mais je devrai faire plus attention si je ne veux pas me faire repérer. »

    Car effectivement ce n’était pas la première fois que Trèfle traversait la frontière, il l’avait fait par mainte reprise au pare avant sans jamais se faire prendre.

    A croire que les services de patrouille adverse laissaient à désirer.

    Revenons donc à notre héros qui, après avoir écouté le moindre bruit et reniflé dans tous les sens, sans percevoir le moindre signe de vie, se décida enfin à descendre de son perchoir.

    Et, il le fit très maladroitement ce qui lui valut d’atterrir le museau dans la terre et le derrière en l’air. Trèfle se releva, se secoua du museau jusqu’au bout de la queue, regarda partout en quête d’un éventuelle adversaire, et finit par sortir du buisson où il était tombé.

    Rejoignant la frontière avec son clan au pas de course il remarqua un effluve de charogne, sur le coup il n’y prêta guerre attention.

    Au bout d’un certain temps, Trèfle sentit les odeurs familières de la boue, des roseaux et des rats.

     

    Petite nymphe décida de sortir prendre l’air pendant qu’il ne pleuvait pas, elle étouffait, cette conversation avec sa mère avec fait doubler de volume sa fourrure sur le coup de la colère. Une fois dehors elle se dirigea vers Roseaux le rêveur qui accroupi près d’une flaque lapait l’eau qui s’y trouvait, quand il aperçut Petite nymphe il se redressa et dit :

    «- Tu es bien soucieuse ! Qu’est-ce qui ne vas pas ? Tu t’es disputé avec Prunelle ?

      - Eh bien oui…  Avoua Petite nymphe

      - Pourquoi tu t’es disputé avec Prunelle ? C’est à cause de Trèfle ? Il ne va pas bien ?

      - Eh…c’est toi qui es supposé être le rêveur !!

      - Oui je sais mais toi tu es une futur guérisseuse tu perçois des choses, moi je ne fais que transmettre les messages du clan de l’au-delà et d’interpréter leur message, toi ton futur rôle sera de transmettre et d’interpréter les messages du clan, la vie du clan ! Répliqua Roseaux.

      - Toi tu ne fais QUE parler avec le clan de l’au-delà… c’est déjà pas mal ! Dit Petite nymphe avec une pointe d’humour dans la voix.

      - Alors j’imagine que tu ne vas pas me dire ce qui ne va pas avec Trèfle.

      - Non et merci ça va mieux, ça m’a fait du bien de parler avec toi, maintenant il faut que j’y aille.

      - Où vas-tu ?

      - Je vais cueillir de la menthe aquatique on en a presque plus.

      -Mais ce n’est pas la grosse saison

      -Je sais mais si j’en trouve ça m’arrangerai, Roselière souffre de maux de ventre et ça n’a pas l’air de s’améliorer !

      -Bien je te laisse alors à plus tard peut-être. »

    Petite nymphe partit donc seule dans les marécages à la recherche de menthe aquatique.

    Quand elle arriva près d’un bosquet sombre, dont le sol paraissait très spongieux, elle remarqua des empreintes de pas  encore fraiche dans la boue du marais. Se penchant dessus pour mieux les reniflé elle reconnut les empreintes de pas de Trèfle. Que faisait-il dans cette partie des marécages ?

     

    Trèfle arriva essoufflé à la frontière, il la franchit d’un bond et sans se retourner il partit dans la direction opposé.

    Quand il aperçut un bosquet sombre il s’y dirigea pour aller chasser.

    De longues branches tordues jonchaient le passage, Trèfle dut faire très attention pour ne pas trébucher et s’empêtrer dans la boue.

    Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que Trèfle se rendit compte qu’il se trouvait dans une de ces nombreuses forêts morte qui s’étalait sur tous le territoire du clan des roseaux et donc n’avait pas aucune chance de trouver du gibier.

    Soudain il entendit un léger couinement s’échapper d’un trou, il s’accroupit et avança doucement en rampant, découvrant un gros rat piégé dans les anneaux d’un serpent mort.

    Trèfle pris son élan et bondit sur le rat, le mordant jusqu’à en hotter la vie. Fière de lui il redéposa le rat et examina avec précision le serpent.

    Il devait être mort depuis peu, le jeune chasseur remarqua deux petite entaille peu profonde mais bien placer pour tuer un serpent. Trèfle en conclu que le rat en voulant se débattre ai planté ses dent dans le serpent, la tuer mais n’a pas pu se libérer.

    « Tant mieux pour moi » se dit-il « Je vais pouvoir me justifier sans avoir à passer un interrogatoire »

    Il allait ramasser le serpent et le rat quand il se dit :

    « Je devrai profiter de la boue pour me rouler dedans, ainsi je cacherai l’odeur du territoire du clan des fougères et je n’aurai cas dire que j’ai glissé, ce genre d’accident arrive souvent »

    Le Pré-chasseur se roula donc dans la boue, ramassa ses proies et se dirigea vers son camp.

    Mais Trèfle… avait négligé un petit détail…

     

    Chassant l’idée de Trèfle, Petite nymphe se concentra sur sa mission : trouver de la menthe aquatique !

    Ce qui fut chose facile jusqu’à ce qu’elle se trouve coincé, les pattes embourbé dans la boue et la fourrure accroché dans un buisson de ronce. Elle n’avait plus qu’un seul choix, appeler à l’aide, priant le clan de l’au-delà que Trèfle ne soit pas loin ou quelqu’un d’autre.

    « Pourquoi donc a-t-il fallu que je sois stupide ? Ce n’est pas pour rien que les futurs doivent toujours être accompagnés. Oh lalalala ! Qu’est-ce que je vais faire ? Ail ça fait mal, je m’enfonce… je m’enfonce…Au secours !! Pourquoi a-t-il fallu que je sois une moustache de rat?" 

     

     

     

     

     


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